LA "BALLADE DES PENDUS" DE FRANÇOIS VILLON « Disparaître c'est réussir. » Paul Eluard. Lorsque François Villon compose la Ballade des...

El topo, la rata, enemigo del hombre hicieron este nido aquí, entre mis cabellos. Más grande que mi mano es la rata y lo que ella dibuja...

Et ces enfants en file indienne, ils emportent le soleil du soir dans leurs chandelles de cire !... * Jaune calebasse, dans le bleu,...

Douceur du soir ! Douceur de la chambre sans lampe ! Le crépuscule est doux comme une bonne mort Et l'ombre lentement qui s'insinue et...

LE BONNET QUI REND INVISIBLE En franchissant le fleuve quelques remous, puis le caillou qui roule sur la berge pont de plume enjambe,...

LA DÉFAVEUR Un bel endroit les étoiles végètent sans excès dans la panse d'un univers gavé : Une salle des pendus Le ciel renversé au...

[...] tes ongles sont peints tu as collé dessus les carcasses su scarabée doré brillant dans la nuit et dans le jour irradiant ta chair...

Mon premier a la fièvre, Mon second est aux arrêts, Mon troisième attaque un train postal, Mon quatrième manque son but ; Mon tout...

Mémoire Une abeille rousse A logé sa lumière Dans le sang. J'ai tressailli sous la déchirure du dard, Mais rien n'est venu déranger...

Je me consume Car je me brûle A la même chandelle A chacun de mes pas. Me estoy quemando Como me quemo En la misma candela A paso que...

Homme lent Né dans les rapides Jailli du flanc des chutes Homme tronc Dans une vie éclair Bien planté, bien flottant De tout son poids...

chaque jour je prends d'assaut ma forteresse je l'incendie n'en fais que ruine et lève le camp soulagé au début je trouvais cela...

Échange souvenir d'enfance à la fenêtre contre rêve évanoui. Ombre bleue de la neige contre mousse aux boucles noires. Coït à la nuit...

Il faut du savoir-vivre, du savoir-faire. Oser se lancer, dévorer la vie, jeter les os et les mégots de marlboros aux passants. Dépecer...

VINGT-NEUVIEME POEME Toi ma lumière qui me rêve quand il fait nuit sur ma joie Toi ma lumière que je rêve à chaque vers que ton rêve...

LES SAINTES DE LA NUIT Les Saintes de la nuit sont nées chaque minuit d'un noël pour prisunics Les Saintes de la nuit ont des prières...

Tout se précipite quatre ou cinq morceaux de faïence blanche brisée dans la pénombre le feu fait son travail on pressent tant de choses à...

Le monde se brise en morceaux, en une poussière d'êtres parmi la lumière ancienne, où es-tu donc qu'on te le montre sordide étudiant,...

Je suis venu vers toi, Mer, comme vont tes fleuves Impétueux et forts, rongeant le frein des rives, Tes fleuves triomphants dans leurs...

Oui, ce monde est bien plat : quant à l'autre, sornettes. Moi, je vais résigné, sans espoir à mon sort, Et pour tuer le temps, en...

I Il confondait la présence et l'absence, il tournait le dos au ciel, il confondait le monde et la fin du monde Il confondait le vol d'un...

La forêt m'a tendu la main La forêt m'a ouvert ses portes. Voici le seuil. Le seuil est songe. Les hôtes sont des bêtes sombres. Le...

Le poupard était bon : le raille nous aggriffe, Marons pour estourbir notre blot dans le sac. Il fallait être mous tous deux comme une...

Oui, vous êtes tombé dans l'eau stagnante. C'est l'eau totale, qui se ferme au-dessus de la tête comme une pierre. C'est ce qui arrive...

J'ai rêvé d'une jungle ardente aux fleurs profondes Moite dans des touffeurs de musc et de toisons, D'une jungle du Sud, ivre de...

Tout à coup, vous êtes inondé de lumière, vous n'avez rien compris et c'est une vie nouvelle qui commence. D'un profond sommeil à fond de...

A mi tía Margot Se diría que estás aún en la balaustrada del balcón mirando a nadie llorando Se diría que eres aún como siempre que eres...

Je promets de vous écrire, mouchoirs qui se perdent dans l'horizon, rires qui pâlissent, visages qui tombent sans poids sur l'herbe...

À propos de son inclination pour Chourochka Lioubarskaïa Il est désagréable de se noyer dans l'océan. Les poissons nagent dans les...

Le jour a rougi comme un nez, Sur le point la question remonte : Pourquoi errais-tu et chantais Et voulais invoquer ton ombre ? Sur le...

...Et que l'époque se terrifie en s'admirant pour ce qu'elle est. G. Debord. Le bec clos sur la matrice de l'avatar pour retrouver le...

Si l'on pouvait être un Peau-Rouge, toujours paré, et, sur son cheval fougueux, dressé sur les pattes de derrière, sans cesse vibrer sur...

Dans notre vie, rien n'a jamais été droit. Droit comme pour nous. Dans notre vie, rien ne s'est consommé à fond. A fond comme pour nous....

Dans le chant de ma colère il y a un œuf, Et dans cet œuf il y a ma mère, mon père et mes enfants, Et dans ce tout il y a joie et...

Soneto de tus vísceras Harto ya de alabar tu piel dorada, tus externas y muchas perfecciones, canto al jardín azul de tus pulmones y a tu...

À Jean de Tinan De l'absence est en train de se tisser entre nous deux : l'araignée va chanter. Laisse là ces puérils présages, poëte,...

J'écris pour que, le jour où je ne serai plus, On sache comme l'air et le plaisir m'ont plu, Et que mon livre porte à la foule future...

Je veux faire de l'art japonais : une chose Exquise ; sans aucun rapport avec la rose Redoutable de feu Redouté redouté ! Une création où...

Les signes du zodiaque s'éteignent Au-dessus des champs sans bornes. L'animal Chien dort, L'oiseau Moineau somnole. Les sirènes aux gros...

J'ai perdu ma raison dans une cité vieille Où l'on entend le bruit fin des rouets, la nuit ; Le gardien des drapeaux, droit sur les...

La petite Astarté gardienne qui protège Mnasidika fut modelée à Camiros par un potier fort habile. Elle est grande comme le pouce, et de...

Un lacis de gouttes perpétuelles comme un réseau de fatigue universelle oppresse la ville des nues à la rue. Les flambois blancs de la...

Si l'on te disait : Maître ! Le jour se lève ; Voici une aube encore, la même, pâle ; Maître, j'ai ouvert la fenêtre, L'aurore s'en vient...

En veston gris, en chapeaux mous, par les quinconces, Avec des mouvements câlins et paresseux, Rôdent les icoglans parisiaques, ceux, Ô...

Vers l'archipel limpide où se mirent les îles, L'Hermaphrodite nu, le front ceint de jasmin, Épuise ses yeux verts en un rêve sans fin ;...

Mère des cauchemars amoureux et funèbres, Madone des voleurs, complice des tripots, Ô nuit, qui fait gémir les hiboux, tes suppôts, Dans...

[…] J'estime qu'à cette époque, la conscience littéraire était loin d'être tombée aussi bas qu'aujourd'hui. Il y avait du moins, des...

retenue par sa chevelure la voleuse retrouve sa férocité la nuit se perd dans d'interminables corridors tapissés de toiles aux reflets...

À Joris-Karl Huysmans La blême lune allume en la mare qui luit, Miroir des gloires d'or, un émoi d'incendie. Tout dort. Seul, à mi-mort,...

Au coupe-gorge noir, sous le tombant du jorne(1) Où tu faisais flamber ton regard andalou, Quand tu me rouscaillais(2) ton amour en...