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si l'on pouvait être un peau-rouge

  • Photo du rédacteur: Le contraire du jeu
    Le contraire du jeu
  • 1 juin 2021
  • 1 min de lecture

Si l'on pouvait être un Peau-Rouge, toujours paré, et, sur son cheval fougueux, dressé sur les pattes de derrière, sans cesse vibrer sur le sol vibrant, jusqu'à ce qu'on quitte les éperons, car il n'y avait pas d'éperons, jusqu'à ce qu'on jette les rênes, car il n'y avait pas de rênes, et qu'on voie le terrain devant soi comme une lande tondue, déjà sans encolure et sans tête de cheval.

Franz Kafka, Regard, traduit par Claude David.


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