talmud
- Le contraire du jeu
- 5 juil. 2020
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Voici comment les rabbins se représentaient la vie embryonnaire et la naissance : « A quoi ressemble l'enfant dans le sein de sa mère ? A un livre plié et mis de côté. Ses mains sont sur ses tempes ; les deux coudes sur les deux genoux ; les deux talons sur la croupe ; la tête entre les genoux. La bouche est fermée ; le nombril est ouvert. L'enfant a pour nourriture et pour boisson celles qu'absorbe la mère ; mais il n'évacue rien, de peur de tuer la mère. Lorsqu'il apparaît à l'air libre, ce qui était fermé (la bouche) s'ouvre et ce qui était ouvert (le nombril) se ferme ; autrement, l'enfant ne vivrait pas même une heure. Une lumière est allumée au-dessus de sa tête, de sorte qu'il puisse voir d'une extrémité du monde à l'autre, ainsi qu'il est dit : « Quand sa lampe brillait sur ma tête et que sa lumière me guidait travers les ténèbres. » (Job, 29, 3). N'en soyez pas surpris, car enfin chacun peut dormir en ce lieu-ci et voir en rêve ce qui se passe en Espagne. L'être humain ne passe par aucun jour plus heureux que ceux-là. Il est alors initié à la TORA tout entière. Mais lorsqu'il entre dans l'atmosphère du monde, un ange arrive, qui le frappe sur la bouche et lui fait tout oublier. »
(Nid.,30 b).
Le Talmud, A. Cohen. Payot, 1980.

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