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jlgayraud
29 avr. 2020
Lorsque Huizinga élabore sa définition de l’homme comme Homo ludens, on est déjà parvenu à l’automne de cette spécificité. L’homme des sociétés développées n’est plus le sujet de son jeu, il est joué par lui et en est bien plutôt l’objet. Celui qu’on devrait désormais qualifier d’Homo lusus n’est pas pris au jeu comme on le dit couramment, il est joué avant même d’avoir commencé la partie, et ce, particulièrement, lorsqu’il occupe une visibilité médiatique. Qu’il soit dirigeant d'entreprise, activiste politique ou vedette du sport ou des médias, il n’est que le support d’un jeu plus vaste, qui n’est pas le sien. Il ne joue plus du tout, il sert un jeu qui le dépasse, simple pion sur l’échiquier, dans…
Lorsque Huizinga élabore sa définition de l’homme comme Homo ludens, on est déjà parvenu à l’automne de cette spécificité. L’homme des sociétés développées n’est plus le sujet de son jeu, il est joué par lui et en est bien plutôt l’objet. Celui qu’on devrait désormais qualifier d’Homo lusus n’est pas pris au jeu comme on le dit couramment, il est joué avant même d’avoir commencé la partie, et ce, particulièrement, lorsqu’il occupe une visibilité médiatique. Qu’il soit dirigeant d'entreprise, activiste politique ou vedette du sport ou des médias, il n’est que le support d’un jeu plus vaste, qui n’est pas le sien. Il ne joue plus du tout, il sert un jeu qui le dépasse, simple pion sur l’échiquier, dans…